Conférence de presse du Collectif girondin pour le Rwanda
Bordeaux, le 21 mai 2010
Bordeaux, le 21 mai.
Conférence de Presse du Collectif girondin pour le Rwanda.
Le Dr. Sosthene Munyemana, fiché chez interpol, jugé coupable au Rwanda, raison pour laquelle Kigali demande son extradition, ne semble pas trop inquiété dans la région bordelaise.
Identifié très tôt comme un cadre du génocide des tutsi de 1994, et bien qu’il ait été débouté de sa demande d’asile, le Dr. Sosthene Munyemana continue à vivre en Gironde depuis plus de 15 ans. Son CV plombé ne l’a pas non-plus empêché de trouver du travail dans un hôpital de Villeneuve sur Lot.
Suite à une manifestation devant son lieu de travail, et à un article du journal Sud-Ouest, le Dr. Sosthene Munyemana a déposée plainte
contre certains particuliers, et contre l’association Cauri, pour « atteinte à la présomption d’innocence », mais il n’a pas jugé bon d’assigné le quotidien comme il serait logique de le faire en pareil occasion.
Le collectif girondins pour le Rwanda nous explique les détails de cette affaire qui évoque forcément celles d’autres présumés génocidaires toujours hébergé(e)s dans l’hexagone gardé par Besson et Hortefeux (la veuve Habyarimana, le père Wenceslas,...)
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Bruno Gouteux est journaliste et éditeur —Izuba éditions, Izuba information, La Nuit rwandaise, L’Agence d’Information (AI), Guerre Moderne, Globales…—, consultant —Inter-Culturel Ltd— et dirige une société de création de sites Internet et de contenus —Suwedi Ltd.
Il est engagé dans plusieurs projets associatifs en France et au Rwanda : Appui Rwanda, Distrilibre, Initiatives et Solutions interculturelles (ISI), le groupe Permaculture Rwanda, Mediarezo…
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