J'aime la vie, je veux choisir ma mort

23 octobre 2025

Ils étaient douze au tribunal, poursuivis pour complicité dans l'importation, l'acquisition et la détention illicite de substances, plantes ou médicaments et pour avoir aidé des douzaines de personnes à acheter sur Internet du pentobarbital. Ils encourent dix ans de prison. Le jugement sera rendu le 8 janvier 2025.

Elles et ils ont entre 75 et 89 ans, ils défendent la législation du suicide assisté et l'euthanasie volontaire. Ils défendent la liberté de la personne sur son corps et sur sa vie, c'est-à-dire l'« IVV », l'interruption volontaire de vieillesse comme dans leur jeunesse ils ont défendu l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse.

Peut-on rapprocher ces deux combats ?

Cette génération peut-elle engendrer une nouvelle révolution ?

Deux grandes idées s'affrontent : le caractère sacré de la vie à tout prix, quelles qu'en soient les conditions et le sentiment des personnes concernées, opposé à l'ultime liberté de mourir dans la dignité.

Pour leurs opposants, on ne peut imaginer que chacun puisse librement, à tout moment, mettre fin à ses jours. Il y aurait trop de risque de passage à l'acte, une déprime, une rupture amoureuse… Il faut une garantie médicale que la personne est en état psychologique de gérer sa propre mort.

Voilà notre rencontre avec Claude HURY, militante d'ULTIME LIBERTÉ.

Continuer la lecture…
 Site référencé:  Là-bas si j’y suis

Là-bas si j'y suis 

Ça ira !
21/10/2025
À Neuilly-sur-Seine, « on espère qu'il sera rapidement libéré ! »
21/10/2025
Gaza : panser la plaie, penser la paix
19/10/2025
« Le Guide du droitard » spécial Bretagne
17/10/2025
Jean-Michel Blanquer et la liberté d'expression à géométrie variable
14/10/2025
« La lega », le chant des travailleuses du riz italiennes
13/10/2025