20 Mai : Apéro place de la Bastille jusqu’à ce que ça change !

Jean-Paul - 20/05/2011
Image:20 Mai : Apéro place de la Bastille jusqu'à ce que ça change !

En France aussi les jeunes en ont ras-le-bol
YES WE CAMP !

Après l’Espagne, la France ?

Rendez-vous vendredi 20 mai,
19h30 place de la bastille, en bas des marches de l’opéra !

Au Maghreb, en Afrique, en Europe du Sud, les jeunes se rebellent contre la vie chère, la confiscation du pouvoir entre les mains de quelques uns, les plans d’austérité, le mépris des puissants envers les jeunes, les chômeurs, les pauvres.

En France, après avoir encouragé la folie financière et renfloué les banques en déroute, l’Etat compte faire payer les plus fragiles : les chômeurs au RSA, les jeunes sans travail, les élèves, les bas salaires qui peines à joindre les deux bouts et qu’on menace d’augmenter la TVA.

L’Etat refuse d’encadrer les très hauts salaires, mais montre du doigt les immigrés. Il refuse de limiter l’augmentation des loyers ou des prix des produits de base, pour ne pas diminuer les bénéfices des riches propriétaires et des entreprises du CAC40.

Les jeunes sont chaque jour davantage considérés comme une variable d’ajustement. C’est nous qui devrons assumer les déchets nucléaires, le poids de la dette, les dégâts sur l’environnement causés par le système actuel.

Les grand partis, de gauche ou de droite, ne proposent aucune issue satisfaisante. On nous donne le choix entre des xénophobes réactionnaires ou des adorateurs de l’économie libérale qui tentent de se faire passer pour sociaux.

La jeunesse ne veut ni engraisser les riches et les grandes entreprises en détruisant la planète, ni se replier sur ses frontières en rejetant le reste du monde.

Nous ne voulons plus que les fils a papa soient les seuls à avoir un avenir.

Nous ne voulons plus être considérés comme des feignants, sous prétexte que votre système ne nous propose pas de travail digne de ce nom.

Nous ne voulons plus que les partis parlent à notre place.

Nous resterons dans la rue le temps qu’il faudra, pour une meilleure répartition des richesses, pour une vraie démocratie, pour une société ouverte.

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